Vos dernières acquisitions ?

pour moi Yusef Lateef "Autophysiopsychic" et Charles Lloyd "Lift Every Voice"....

Le premier est parfois déroutant... surtout quand Lateef chante (le chant n'étant pas ma tasse de thé en règle général) avec de grands moments à la flute traversière.

Lloyd.... ben j'adore sans retenue...intimiste à souhait.... grand album

Le nouvel et premier album de Tom Yorke... plus electro que Radiohead mais la patte du groupe reste palpable...

http://media.putfile.com/07-And-It-Rained-All-Night

Et surtout le dernier Ali Farka Toure... il se savait mourrant et avait prevenu, cet album serait le meilleur d'entre tous. A ce niveau compliqué de choisir parmis les petites merveilles de sa discographie mais il est tout simplement superbe!
http://media.putfile.com/Ali-Farka-Toure

failli craquer pour le dernier E.S.T. mais bon...

Pour moi c'est 2 vieux machins :
un album blue note de Freddy Hubbard : Ready for Freddie.
avec Mccoy Tyner, Elvin Jones, Wayne Shorter, et un certain Bernard Mckinney qui joue de l'euphonium.
Un petit régal, et des souvenirs d'Aebersold sur Crisis.
Je suis un amoureux du sax et de Wayne Shorter (eh oui je suis polygame !). Mais là, la palme revient à Freddie. De longues lignes mélodiques, limpides et pleines de swing. Comme Clifford, mais avec un son plus brillant. Le bonheur c'est simple.
Et je ne parle même pas ici de la rythmique (ah, Elvin !).

Sinon j'ai aussi acheté un truc de Coltrane. Ca s'appelle Transition : the complete Paul Chambers sessions. J'espérais y trouver un blues que je cherche depuis des années, mais non.
A part ça ben c'est du Coltrane, donc moi ca me va... surtout avec Mr. P.C. derrière. Il me semble en plus que ce n'est pas juste une compile, il y a peut être quelques inédits. Mais je ne suis pas un discographe fou.

Marc, le Charles Lloyd, c'est le dernier ? Est-ce qu'il joue autre chose que des balades?
Je dis pas ça pour critiquer, j'ai bcp aimé Voice in the Night. C'est juste pour savoir !

Oula, il y a du bon par ici...

J'adore "Ready for Freddie" de Hubbard... et moi aussi, je me suis procuré le dernier Ali Farka Touré récemment... je ne peux pas l'évaluer par rapport à ses autres albums car je n'en ai aucun autre, mais dans tous les cas, il s'agit d'un fabuleux voyage...

Au fait, je vous laisse ici mon article sur le troisième tome de la biographie de FRANK ZAPPA par Christophe Delbrouck... du tout bon, bien entendu...


C. Delbrouck : « Frank Zappa et l'Amérique parfaite »


Jamais deux sans trois : après Frank Zappa et les mères de l'Invention (1940-1972) et Frank Zappa et la Dînette de Chrome (1972-1978), voici la troisième et dernière partie de la biographie du musicien signée Christophe Delbrouck. On nous conte les années de lutte incessante de Zappa contre la loi du business musical et la stupidité en général, qu'il menaçait à grands renforts de provocations loufoques et de parodies acerbespa. C'est l'occasion aussi de se rendre compte des (futurs) grands noms qui ont transité durant cette période et qui, rompus à l'école de l'oncle Zappa, ont su se forger une discipline et une technique phénoménales : les batteurs Terry Bozzio et Vinnie Colaiuta, mais aussi Steve Vai, entré dans le band tout jeunot après avoir impressionné le moustachu par ses transcriptions de The Black Page. Il faut dire que Zappa était connu, entre autres, pour presser ses musiciens comme des citrons : des concerts pendant des mois, des répétitions à n'en plus finir... pas étonnant que les plus motivés jettent l'éponge après quelques années. Mais le fait de renouveler sans cesse son équipe a peut-être été bénéfique au guitariste, du moins au niveau créatif. Avouons que sa discographie nous laisse bouche bée ; difficile en effet de trouver un groupe ayant navigué à de tels niveaux pendant vingts ans. Les plus grands (LED ZEPPELIN, WHO, BLACK SABBATH, DOORS, Hendrix...) ont disparu après 5-10 ans ou, pire encore, ont connu de gros passages à vide.

Pour ce qui est de la section qui nous intéresse (c'est-à-dire de 1978 à 1993), on notera la sortie d'albums tels que Sheik Yerbouti, Joe's Garage, le coffret de soli Shut up 'n play yer Guitar mais aussi une pelletée de live (Zappa in New York, The Best Band you never heard in your Life, You can't do that on Stage anymore) et des collaborations avec des orchestres classiques dirigés par Pierre Boulez, Zubin Metha ou Kent Nagano. Le point de ralliement était le sous-sol de Zappa, dans lequel il s'enfermait toutes les nuits pour composer sa musique qui doit autant à Stockhausen et Varèse qu'au doo-wop et au jazz. L'Américain trouvera le temps de fustiger la religion et l'establishment US, non sans perdre des plumes au passage, notamment dans l'affaire du Parents Music Resource Center, organisme de censure mené par la femme du sénateur Al Gore, ou lorsqu'il décide de se présenter à la présidence. Zappa deviendra même un attaché culturel de Vaclav Havel, alors chef d'état tchécoslovaque et grand fan de sa musique.

Par le plus grand des miracles, Zappa est parvenu à rester dans le circuit musical grâce à ses tournées incessantes et parce qu'il a eu la chance de composer de temps à autre un single qui obtenait un certain succès dans les charts (Bobby Brown ou Valley Girl, qu'il considérait d'ailleurs comme des chansons stupides). Ceci lui permettait d'investir dans la foulée pour un nouveau projet ou du matériel d'enregistrement dernier cri. Cette passion sans limite pour la musique en fait une figure particulièrement attachante et même si sa mégalomanie et certains coups de gueules peuvent parfois agacer, ils sont simplement le reflet d'une personne intègre et entière. Malheureusement, le diagnostic d'un cancer de la prostate en 1991 freinera sa course folle et Zappa passera les deux dernières années de sa vie à terminer la remastérisation de sa discographie et à composer des pièces classiques avec un orchestre (The Yellow Shark) ou avec son fameux synclavier (sur Civilisation phase III), instrument de programmation utilisé par Herbie Hancock, Genesis et de nombreux groupes des années 80. Frank Zappa reçut de nombreux prix à titre posthume, notamment un Grammy Lifetime Achievement Award ainsi qu'une place sur le Rock and Roll Hall of Fame, qui n'effaceront cependant pas les années de combat opiniâtre qu'il a mené pour imposer une musique novatrice et résolument décalée.

Voici pour terminer quelques citations de Frank Zappa et l'Amérique parfaite, tome conclusif de la biographie du musicien, histoire d'apprécier sa verve lucide :

Comment des cons qui viennent du business de la chaussure peuvent-ils gagner le droit d'être des dieux de l'industrie du disque? Ce sont eux finalement qui décident de qui aura le propulseur à zillions de dollars et les grands appuis et le grand show de MTV. Ces distingués personnages se fient aux conseils des magazines en vogue (...) et façonnent la taille et la texture de la culture musicale américaine à leur propre image d'imbéciles. (FZ)

Je crois que la normalité peut être guérie. Sans déviation, il n'y a pas de progrès possible, et inversement. (FZ)

Aucune société, plus que notre cheptel actuel d'Américains Modernes, n'a réussi à investir plus de temps et d'énergie dans la perpétuation de la fiction que tout est moral, sain et salutaire. Une illusion du même ordre est cette force mystérieuse tapie derrière notre désir national qui nous pousse à éviter de nous comporter d'une manière qui pourrait être prise pour de l'intelligence. Les Américains modernes se comportent comme si l'intelligence était une sorte de difformité hideuse. (FZ)

Le dernier album de Soulive. Bien même si je préfère de loin la version live Live NYC 2001.
Le dernier album également d'ali farka touré.

Sinon, niveau bouquin, "Free jazz black power " sur les liens forts entre les revendications politiques, sociales et raciales et le free jazz. Tres tres intéressant !
On va l'inclure dans le forum " derniere acquisition". c'est peut etre de la littérature mais ça parle de musique :-)

Faudrait quand-même que je pense à le lire, un jour...
Niveau CDs : Wes live au Tsubo, je sais, c'est ringard, mais moi j'aime
Prochaines acquisitions... on verra si je trouve ce que je cherche.

Wes Montgomery c'est génial ! Je connais pas ce live hélas...
Il est ringard juste sur quelques disques à partir de 1965...

Et puis, en fait j'ai horreur de ce mot "ringard" ! Il est en tout cas moins vulgaire que "branché.

Eh eh... T'aurais pas dû, ça va te poursuivre !!
Avec Wes, Johnny Griffin, Wynton, Paul Chambers et Jimmy Cobb. Chez Original Jazz Classics. Je connaissais déjà, j'avais repiqué le LP d'un pote (tu vois que ça date !) sur K7... C'est du concentré de merveille, ce CD.

Ouais, cette formation en live, je suis à peu près sur que j'avais ça sur K7, il y a .... trop longtemps

http://majazzotheque.over-blog.com/article-1758344.html un extrait là :santa:
Désolé de pas mettre le morceau directement ici mais je ne sais pas si on peu poster ce genre de code... faudra que je tente ça

Ben voilà !!!
Bon, m'en vais faire un tour au magasin de disques local, moi... Je rigole en pensant à ce qu'on y trouve... ! Bah, avec un peu de bol...

Ouais, bon. C'est pas tout à fait ce que je voulais, mais Dexter «Our Man in Paris» et les Savoy recordings des Adderley Brothers, c'est pas mal quand-même !!
Deux questions, même trois : combien d'étoiles pour le «Land of Giants» de McCoy, Hutcherson, Charnett Moffett et Eric Harland ?
Un Nusrat à me conseiller ? Celui du Griot peut-être ?
Le reste de «Mustt Mustt» est-il aussi superlativement extraordinaire que «Nothing without you» ?
Merci...

Bah si t'as aimé un des morceau de Mustt Mustt... le reste devrait te plaire aussi... perso je ne suis pas vraiment fan de son boulot sur real world... c'est interessant, je ne dis pas et ce label est une superbe initiative, mais grosso modo je n'aime pas trop ce qu'il y a dessus. Dans le genre il y a deux trois Nusrat sur real world dont un remixé entre autre par massive attack. J'aime bien ce genre d'initiative généralement mais là, en tant que fan de base je me joins au vieux cons pour préférer la bonne tradition bien roots et dédaigner l'effort de pépère Gabriel.
Bref pour moi plutot le coffret 5 cd du live au théatre de la ville chez Ocora (vendu aussi au détail... je le fais bien hein? ) ou le final recording que j'adore aussi. T'as l'extrait du second en cliquant sous ce message et si tu veux un extrait du premier dis le moi.

En parlant de Johnny Griffin, je suis en train d'écouter le Art Blakey & The Jazz Messengers with Thelonious Monk. Pas le meilleur Jazz Messengers, pas le meilleur Monk, mais Johnny Griffin y est lumineux !

Et Change Of Pace est pour moi un disque trés important !
(et quelle pochette) :

En parlant de Johnny Griffin, je suis en train d'écouter le Art Blakey & The Jazz Messengers with Thelonious Monk. Pas le meilleur Jazz Messengers, pas le meilleur Monk, mais Johnny Griffin y est lumineux !

Et Change Of Pace est pour moi un disque trés important !
(et quelle pochette) :

Oui bon disque mais ils nous avaient tous habitué à l'excellence

Merci M'sieur La Trogne, je garderai mon «Nothing without you» en MP3 et je partirai à donf dans les roots. Avec le Final Recording. Y'a plus qu'à le commander passque, eh bien, y l'ont pas en stock. Quelle ville de nases.

alors voilà ! suit à mes déboires ouebstorming d'hier me suis défoulé !
d'une part à la médiathèque :

Duke : Afro Bossa
Duke& Hodges : Back to back
Clarika : Joker
Clarika : ça se peut pas
Schumann : Pièces pour hautbois, cor et piano
Schumann : Musicque de chambre pour vents et piano
Gil Evans : The real birth of the cool (2 vol)
Bill Evans Trio : Buenos aires concert '73
Luz de la medirrania : chants medivaux occitan & andalucia


et aussi à la feunac :

Anais : cheap show in your face
Anis : La chance
Jeanne Balibar (le dernier)
Madeleine Peyroux : Carless love
Oshen : Don juan
Eroll Gardner : piano solo 45-55
Sting : (le dernier)
et 2 Brassens 33 originaux edition remasterisée

voilà !!!
nanmaidéfoa !
alors, j'ai eu le temps d'écouter un peu
- Anaïs, c'et rigolo, completement déjantée !
- Balibar (non c'pas la soeur de benabar !!) une voix toujours aussi superbe
- Oshen, faudra que je vous en parle plus longuement
- Eroll : magnifique sauf.. la qualité de l'enregistrement .. nulle sur 18 titres, 10 ont un souffle en fond pire que sur mes premières BASF !!
- Sting : pas mal mais c'est mieux quand il ne chante pas .. pourtant j'adore sa voix.. mais là ch'ais pas.. peut etre trop l'ahbitude de l'entendre dans un autre style ..

voilà !

Vous connaissez un ou plusieurs albums cités ?

dites moi !!

Bah, les deux Duke, déjà. Y'a pas le Hawk sur Afro-Bossa ? Back to Back, c'est un chef d'oeuvre absolu. Puis j'adore la pochette.
Me souviens plus de la qualité sonore du Concert by the Sea... chef d'oeuvre quand-même itou.
Puis Brassens, voui, of course. Les Schubi aussi sans doute, mais sans les entendre peux pas dire.

les schubis !!!!

... il faut voir là la déplorable influence qu'exerce sur moi l'un de mes petits camarades au langage particulièrement... fleuri

La face sombre d’Amélie.

Amélie est enceinte de Nino, mais ce dernier avec sa mobylette est victime d’un accident dans un couloir de bus parisien. Amélie se retrouve seule pour élever sa fille Nina. Elle accumule les retards aux 2 moulins et se fait remercier. N’ayant plus les moyens de vivre à Montmartre, elle traverse le périf et se retrouve dans une cité HLM du 93. En fin de mois, Amélie devient Amélie Dubois, de Boulogne ou elle vend ses charmes aux plus offrant, et celui qui y met le prix peut même faire capoter les protections… La version déstructurée de « La valse d’Amélie » illustre plus ce genre d’histoire. Du Tiersen pur rock. Excellent !

Pas trés fan de Tiersen, mais cette histoire me plait déjà beaucoup plus que l'originale !

Acheté Gibraltar d'abd al Malik... vraiment très très bien...